La chute des cieux
Prologue : Une nuit fatidique
La réalité elle même semblait trembler de la violence de l'affrontement. Alors que les deux adversaires se rendaient coup pour coup, la déesse eut un sourire satisfait. Tout se passait comme prévu. Elle avait monté les deux arpenteurs l'un contre l'autre pendant que le rituel entrait dans la phase finale.
Et quelques instants plus tard, la déesse sentit deux poings s'abattre sur son visage, tandis que les deux arpenteurs avaient changé de cible. Elle fut soulevée par la puissance du choc et propulsée a une vitesse fulgurante a travers les murs de son propre temple, jusqu'à s'écraser sur son trône. Elle se retrouva assise dedans, tentant de regagner ses esprits. Les deux guerriers avançaient vers elle tranquillement.
L'un des deux s'adressa à son homologue :
"Dis donc, malgré toutes ces années, t'as toujours une sale gueule. J'ai failli ne pas te reconnaître.
- Comme je te l'avais dit la première fois, à mes yeux, c'est toi qui as une sale gueule." rétorqua le plus grand des deux.
La déesse se releva de son siège, l'air étonnée. "Impossible ! Mais qui êtes vous réellement?" Les deux se regardèrent quelques instants, et se mirent a rire. Le plus petit des deux fit :
"Une excellente question, mais, ce n'est pas la bonne. La meilleure questions que vous puissiez poser Ô déesse, c'est : "Que vais je faire maintenant?". Étant donné que la partie ou vous souhaitiez sacrifier nos âmes pour gagner en puissance ne nous plaît pas vraiment, nous avons décidé de nous débarrasser de vous avant de régler notre petit différent.
La réponse impertinente de l'ombre couplée avec les sourires moqueurs des deux arpenteurs eurent raison de la patience de la déesse : "Vous osez donc défier les cieux? Votre sacrifice est un édit du destin ! Vous ne saurez vous opposer a moi ! Que peuvent deux pitoyable mortels face a moi? Je vais vous faire goûter a l'étendue de ma colère !"
Le plus grand des deux feignit l'étonnement : "Comment ca deux?". A cet instant, une flèche de lumière vint se ficher dans la gorge de la divinité au moment où celle ci s'apprétait a lancer une malédiction sur les deux guerriers. La flèche étincela d'une lumière aveuglante puis explosa. Une troisième personne s'approcha des deux arpenteurs, et l'ombre fit une petite courbette devant la magnifique femme :
"Ah, dame Syphélia, toujours un plaisir de vous revoir ..."
Chapitre 1 : Une ombre lumineuse !?
Ethan Burrows
Minuit. L'heure est propice pour la cambriole. Mais j'ai d'autres chats à fouetter. L'heure tourne. Même pour moi, les rues d'Atem ne sont pas sures. Cette saloperie de ville réussit l'exploit d’être moins hospitalière que le marché des ombres. Lyle Wright a clamsé la veille. Crise cardiaque. Personne n'avait jamais pu le mettre dans une prison, et il a fallu que le destin se charge de porter un coup d’arrêt à sa carrière d'empoisonneur des bas quartiers. Le vieux a, parait-il, laissé tous ses biens et titres de propriétés dans un des coffres d'une banque de la ville. Laquelle? Personne ne sait.
Depuis, c'est l'anarchie. Car lors de l’exécution de son testament, son notaire a annoncé que quiconque trouverait le fameux coffre en question se verrait remettre l'intégralité des biens du baron de la drogue. Les candidats a la succession sont légion, à un tel point qu'une véritable guerre urbaine est sur le point d'éclater.
En même temps, au vu des enjeux, ce n'est pas spécialement étonnant. Il s'agit de mettre la main sur l'héritage de l'un des hommes les plus riches du pays. La police se prépare a faire barrage aux braquages qui vont forcément arriver. La plupart des banques ont été transformées en véritables forteresses. Des rumeurs courent comme quoi la police elle même était en train de fouiller tous les coffres a la recherche du fameux sésame. Mais c'est peine perdue. Cette ville est gigantesque. Elle s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres carrés. En fait, Atem, c'est pas une "ville" mais plutôt une mégalopole. tout en cherchant aussi le fameux sésame, sans doute pour enfin pouvoir perquisitionner les biens de Wright légalement, car ce vieil enfoiré avait réussi l'exploit de ne pas avoir été une seule fois inquiété par la justice. Mais surtout, c'était un de mes amis. Je me devais moi aussi retrouver ce coffre, non pas pour réclamer l'héritage, mais pour retrouver un objet en particulier qu'il avait rangé avec ses papiers. Mais sur tous les autres idiots, j'avais
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