6eme rapport de L'Oeil

Rapport de l'Oeil, rédigé par Elkia

A Qui de droit.

Les retards accumulés au cours de ces derniers mois nous poussèrent a décider de sauter les étapes prévues dans les ports du Wien, et de filer vers Jin-Wing, et son marché, dernière étape de notre voyage.

Mais, alors que nos bateaux appareillent, l’automne fait de même, saison de feuilles dorées, de froid, de pluie… Et de tempêtes.

Si aucune de celles qui croiserent notre route durant le trajet n’égalait, et de loin, la puissance la celle que nous avons rencontré au Wesome, elles nous pousserent à faire une courte escale au Wien, dans un petit port de pêche, quelque part près de Wien-Darren. Nous dûmes rester à quai plusieurs jours, attendant que le gros du grain ne prenne la poudre d’escampette, et que la navigation soit à nouveau propice.

Nous sommes parvenu au Jin en à peine moins de 3 semaines, mais pile à temps pour les retours d’Arkadie des spectateurs et combattants de l’équinoxe. Les marchands étaient très heureux de la date d’arrivée, leur permettant de meilleurs marges et une plus grande variété de clients.

Nous avons pris nos quartier dans une ancienne garnison, réorganisée pour accueillir des troupes d’étrangers. Nous étions à seulement quelques minutes du marché, assez proche pour aider rapidement des camarades.

Les marchands ont installés leurs marchandises en 4 grand stands dans le marché, que nous devions garder contre voleurs et pillards, de nuit comme de jour. Les attaques et les vols nocturnes étaient fréquents dans le marché, mais notre nombre semblait repousser à lui seul les assaillants.

Chaque jour, un groupe d’une dizaine de mercenaires et compagnons gardaient les quatres stands de marchandises de l’aube à l’aube suivante, ne mangeant qu’en petit groupe pour garder une surveillance constante. Une grande coopération a été mise en place par les autorités de la ville, auxquelles nous pouvions livrer les voleurs que nous capturions sans aucun soucis administratifs.

Durant la 1ere semaine, aucun incident particulier ne fut à retenir. Seuls quelques voleurs a la sauvettes, et quelques fillous. Les marchands semblaient heureux de se servir de nous comme argument dissuasif pour repousser les mauvais payeurs et les escrocs. Globalement, à part les attaques et vol nocturnes sur des standes proche de ceux que nous protégions, rien de particulier ne fut à signaler.

En revanche, au début de la seconde semaine après notre arrivée, nous fûmes réveillé par le compagnon de garde. Un signal d’alerte, bien que brouillé, circulait sur le réseau de gants-communicateurs. En quelques minutes, chacun était en arme, et en formation nous avons foncé vers le marché pour venir en aide à l’équipe attaqué. Il s’est avéré que les adversaires ne nous attendaient pas, mais malgrés les renforts surprise que représentaient toute la puissance militaire de la caravane, le combat fut ardu.

Nos adversaires étaient des créatures humanoïde ne ressentant ni douleur ni peur, totalement forcenées a tuer, et puissamment renforcées par des marques magiques. De plus ils étaient très organisés, avaient utilisés des brouilleurs pour tenter d'empêcher les communications, formaient une ligne de combat, avaient postés des assassins pour prendre à revers nos tireurs, étaient dirigés par un homme en noir, encapuchonné, et le centre de leurs ligne était protégé par un colosse incroyablement puissant.

Alors que nous commencions à prendre l'ascendant, le chef de nos adversaires, blessé mortellement, libera une puissante vague d'énergie du voile, projetant et blessant nos combattants, renforçant les siens, et relevant ses morts, qui commencèrent à nous attaquer à revers.

Nous sommes parvenus à vaincre, avec l’aide d’Innalën, mais a un coût très élevés. Cinq compagnons ont perdu la vie, contre les presque trentes adversaires défaits, et presque tout le monde a été blessé. Pendant plusieurs heures, une dizaine de mercenaires sont resté au seuil de la mort, et ce malgrés les efforts de Kajir et de tous les compagnons et mercenaires encore valides. Seule l’intervention des prêtres de Selesnya a permis d'éviter qu’ils ne fasse leur dernier voyage.

Nous avons incinéré nos morts dans un petit temple de Vâan, proche de la mer. La cérémonie fut sobre, mais intense, et profondément réussie. Je pense qu’ils l’auraient aimé. Je regrete que l’on n’ai pas pu ramener leurs dépouilles à leurs familles, mais c’est le mieux que nous ayons pu faire.

Les autorités de la ville ont acceptés de ne pas considérer cet incident comme une vingtaine de meurtre de sang froids, et considérant que nous étions les agressés, de ne pas intenter d’action judiciaires contre nous.

En revanche, l’inquisition est intervenu pour rechercher les raisons de l’attaque et de la présence de la magie du voile au coeur de la capitale du Jin. L’inquisiteur Salicana a interrogé personnellement chaque membre de la caravane, mercenaire, compagnon et marchands indifféremment, Il n’as décelé nulle corruption Warp. Une sphère noire, appelée Orbe du Voile, a été cependant découverte dans un écrin blanc dans les marchandises transportées. L'enquête a montré que le Sorcier qui a attaqué le groupe pensait la dérober, avant qu’elle ne soit livrée à un autre cultiste.

A la demande du Seigneur Umenzawa quelques enquêteurs volontaires, dirigés par Nana et Ertjs, se sont désignés pour remonter les traces du cultiste destinataire. Ils ne sont pas parvenu à retrouver le fugitif, seulement ses traces, et une possible destination.

Il semble que l’écrin ai été donné à un marchand en Arcadie, mais le moment, et la personne qui l’ont fournis restent flous. Le marchand lui même a été mis hors de cause, après une très longue séance de *mot raturé* avec l’inquisiteur en personne.

La fin de ce séjour a Jin-wing fut sans incidents particuliers, si ce n’est le difficile rétablissement de beaucoup, et une vigilance renouvelée envers tout type d’attaque. Les marchands semblent très heureux de leurs bénéfices, et de n’avoir eu aucun soucis avec nous, contrairement à leurs précédentes compagnies d’escorte.

Alors que j’écris cette missives, nous venons d’achever de charger les navires, et nous partirons à l’Aube dans l’espoir de passer le cap de Lhassa avant le début de l’hivers.

Souhaitez nous bonne chance.

Elkia, Référente de l’Oeil.