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=== De l'histoire d'une guivre, d'un trésors, et d'une divinité ===
=== De l'histoire d'une guivre, d'un trésors, et d'une divinité ===
*Voir {{Evenement|Ildriss|Expéditions au Mont Olympe|}}
*Voir {{Evenement|Ildriss|Expéditions au Mont Olympe|}}
Lorsque un groupe d'aventuriers fous parvinrent au village, cherchant un guide, elle pensa que l'heure était venu d'en finir. Ils voulaient escalader le mont Olympe? Elle leur servirait de guide, et mourrait avec eux. [[Devius Menvar|Devius]], [[Firmin]],
Lorsque un groupe d'aventuriers fous parvinrent au village, cherchant un guide, elle pensa que l'heure était venu d'en finir. Ils voulaient escalader le mont Olympe? Elle leur servirait de guide, et mourrait avec eux. [[Dévius Menvar|Dévius]], [[Firmin]],
Mais une braise se ralluma. Qu'y avait il en haut de la montagne?
Mais une braise se ralluma. Qu'y avait il en haut de la montagne?
Le vent hurlait sur les pics gelés de la chaine. L'escalade était difficile. Chaque prise lançait une nouvelle douleur le long de ses muscles courbatus. Le froids mordait a travers ses vêtements, pourtant épais, et son armure qui l'alourdissait plus qu'autre chose. Elle l'avait fait aussi légère qu'elle avait pu, mais la tout de suite, elle semblait peser une tonne. A coté d'elle, la jeune prêtresse dont elle n'avait pas bien saisit le nom gravissait bien plus aisément la parois, sans paraitre incommodé par la fine pellicule de givre qui se formait sur sa peau blanche et ses cheveux paille.
Le vent hurlait sur les pics gelés de la chaine. L'escalade était difficile. Chaque prise lançait une nouvelle douleur le long de ses muscles courbatus. Le froids mordait a travers ses vêtements, pourtant épais, et son armure qui l'alourdissait plus qu'autre chose. Elle l'avait fait aussi légère qu'elle avait pu, mais la tout de suite, elle semblait peser une tonne. A coté d'elle, la jeune prêtresse dont elle n'avait pas bien saisit le nom gravissait bien plus aisément la parois, sans paraitre incommodé par la fine pellicule de givre qui se formait sur sa peau blanche et ses cheveux paille.
Une main secourable se tendit vers Arthuria, qui la saisit laissant le bras musclé et viril la hisser en haut de la corniche. Le beau barbare la regardait en souriant plus ou moins.
Une main secourable se tendit vers Arthuria, qui la saisit laissant le bras musclé et viril la hisser en haut de la corniche. Le beau barbare la regardait en souriant plus ou moins.
Elle rougit un peu en détournant le regard de son regard puissant et intense, et trouva une contenance en vérifiant les sangles de son armure. L'instant d’après le parangon de virilité avait détourné son attention vers la jolie prêtresse en la hissant a son tour. Le Draken, [[Firmin]] a coté d'eux s'étirait rapidement, dans son dos une longue lame qui pulsait d'une magie étrange, alors que l'homme en armure noire, [[Devius Menvar|Devius]] les observait sans cacher son impatience. L’expédition durait depuis plus d'une semaine déjà, et malgré l'été qui battait encore son plein, le temps n'avait pas été très clément, ralentissent sérieusement leurs pérégrinations.
Elle rougit un peu en détournant le regard de son regard puissant et intense, et trouva une contenance en vérifiant les sangles de son armure. L'instant d’après le parangon de virilité avait détourné son attention vers la jolie prêtresse en la hissant a son tour. Le Draken, [[Firmin]] a coté d'eux s'étirait rapidement, dans son dos une longue lame qui pulsait d'une magie étrange, alors que l'homme en armure noire, [[Dévius Menvar|Dévius]] les observait sans cacher son impatience. L’expédition durait depuis plus d'une semaine déjà, et malgré l'été qui battait encore son plein, le temps n'avait pas été très clément, ralentissent sérieusement leurs pérégrinations.
D'une vive imprécation, [[Devius Menvar|Devius]] les invita a bouger leur derrière, et a avancer. La journée était déjà bien entamée.
D'une vive imprécation, [[Dévius Menvar|Dévius]] les invita a bouger leur derrière, et a avancer. La journée était déjà bien entamée.
Le petit groupe repris sa marche, mais la fatigue et le froids ralentissait les mouvements.
Le petit groupe repris sa marche, mais la fatigue et le froids ralentissait les mouvements.
Quelques heures plus tard, alors qu'ils surplombaient un lacs gelés aux reflet argent et bleutés, le sol fendit sous les pieds du beau barbare. Les yeux paniqués, il tenta de se jeter sur le coté, mais emporté par l'éboulement, il glissait inexorablement.
Quelques heures plus tard, le sol fendit sous les pieds du beau barbare, qui se mit a glisser. Arthuria se jeta au sol pour l’attraper, mais trop tard. L'homme atterrit une dizaine de metres en dessous, dans une congère prés d'une lac gelé. La neige se mis en mouvement, et une guivre d'une dizaine de mètres de long se débattit, projetant de la poudreuse dans un immense nuage blanc, mais l'incarnation de la puissance virile qui se trouvait sur son dos tint bon, et se mis a hurler de rage en frappant la créature de manière répétée avec son poing. La puissance de chacun de ses coups s'amplifiait chaque seconde.
Arthuria se jeta au sol pour l’attraper, mais trop tard. L'homme atterrit une dizaine de metres en dessous, dans une congère prés d'une lac gelé. La neige mole amortit l'impact, et les rochers éviterent le corps par miracle.
Déjà [[Devius Menvar|Devius]], la prêtresse et Firmin commençaient a descendre pour aller aider leur camarade, et Arthuria suivit le mouvement. Mais l'immense Guivre de glace frappait de tout coté, le mur tremblait des impacts de coups, et les prises devenaient traitresses.
Aprés une seconde ou deux d'effarement et de terreur, le groupe respira en voyant le barbare se relever douloureusement et leur faire un signe de main rassurant.
La guivre hurlait maintenant autant de rage que de douleur, frappant de tout coté pour tenter d'écraser ce moucherons qui lui brisait les os un a un, mais le guerrier tenait bon, et ses propres cris de douleurs et de rage en disputaient a la guivre qu'en intensité. Un nouveau coup de poing, puis un autre, puis un autre. Aucun mot ne pouvait décrire la violence inimaginable de ce combat de deux forces de la natures, chacune essayant de briser l'autre avant d’être brisée. Les impacts résonnaient dans la roche, craquelant et fissurant des pans entiers de falaises.
Mais ils n'étaient pas au bout de ses peines: sous ses pieds, le sol se déroba, et la neige se mis en mouvement. De sous la congere jaillit une guivre d'une dizaine de mètres de long aux dents affutés et au rugissement terrifiant. Ses mouvement rapide projetaient la poudreuse dans un immense nuage blanc, recouvrant l'action.
Le petit groupe ne put qu'entrevoir l'incarnation de la puissance virile qui se trouvait sur le dos du monstre tenir bon, accroché aux écailles de la tete de la créature.
Les rugissements de rage et de douleur qu'émétaient les deux combatants aiguillonerent Arthuria alors qu'elle descaladait aussi vite qu'elle le pouvait pour se joindre a la mélée. Les autres suivaient quelques metres plus haut.
Les impacts de couts résonnaient entre les pics et dans la vallée, chaque rochers, chaque falaise, chaque montagne encourageant les combattants.
Le barbare tenait toujours bon, frappant la créature de manière répétée avec son poing. La puissance de chacun de ses coups s'amplifiait chaque seconde.
Mais l'immense Guivre de glace frappait de tout coté, la paroie tremblait des impacts de coups, et les prises devenaient traitresses.
La guivre hurlait maintenant autant de terreur que de souffrance, frappant de tout coté pour tenter d'écraser ce moucherons qui lui brisait les os un a un, mais le guerrier tenait bon, et ses propres cris de douleurs et de rage en disputaient a la guivre qu'en intensité. Un nouveau choc, puis un autre, puis un autre. Aucun mot ne pouvait décrire la violence inimaginable de ce combat de deux forces de la natures, chacune essayant de briser l'autre avant d’être brisée. Les impacts résonnaient dans la roche, craquelant et fissurant des pans entiers de falaises.
CHRAAAC.
CHRAAAC.
L'impact de la guivre s'étant jeté contre le mur brisa net le bras libre du Berserk, mais le coup suivant fut donné avec son crane.
L'impact de la guivre s'étant jeté contre le mur brisa net le bras libre du Berserk, mais le coup suivant fut donné avec son crane.
La guivre plongea soudain dans le lac, dans un effort désespéré pour survivre a cette attaque démentielle.
La guivre plongea soudain dans le lac, dans un effort désespéré pour survivre a cette attaque démentielle. L'eau glacée jaillit de tout coté alors que le petit groupe touchait enfin le sol.
Un instant avant, la fureur se déchainait. L'instant suivant, un calme étrange s'était abattus sur le petit groupe. Seules quelques rides et la glace brisée révélaient la plongée de la guivre, mais le lac n'était pas très profond et on ne voyait aucune trace de la créature ou de son passager.
L'instant d'avant, la fureur se déchainait. L'instant suivant, un calme étrange s'était abattus sur la vallée. Seuls résidus de la bataille titanesque, les rocs brisés, le sang rouge et bleuté mélangé, et les immenses fissures de la falaise.
Le lac lui meme retrouvait son calme, et seulles quelques rides et la glace brisée trahisaient encore la plongée de la guivre
"Sous la montagne!" cria Firmin, le premier arrivé prés du lac, désignant une ouverture dans la roche sous le niveau de l'eau.
L'étendue d'eau n'était pas très profonde et on ne voyait dans ses eaux aucune trace de la créature ou de son passager.
La prêtresse fila vers la falaise qui surplombait l'ouverture, alors que Firmin plongeait dans l'eau glacées, ses écailles luisant d'un éclat funeste alors qu'il filait vers l'ouverture a la suite du monstre et du corps brisé de son camarade.
"Sous la montagne!" cria Firmin, le premier arrivé prés du lac, désignant une ouverture immergée qui s'enfoncait sous la falaise fissurée.
La prêtresse alla se placer devant la roche, alors que Firmin plongeait dans l'eau glacées, ses écailles luisant d'un éclat funeste alors qu'il filait vers l'ouverture a la suite du monstre et du corps brisé de son camarade.
Arthuria dégaina sa lame, cherchant des yeux une nouvelles menace. Elle ignorait ce qui allait se passer, mais au moins, elle pourrait aider comme elle pouvait. D'une main, elle verifia la position de ses parchemins, alors qu'elle plantait la lame d'or dans l'eau du lac, drainant de l'energie pour se préparer au combat.
Le souffle de l'explosion la projeta au sol.
Elle se retourna, et découvrit la falaise éventrée, la pretresse se relevant lentement. L'épuisement se lisait sur ses traits, et sa peau était bleme, mais elle s'avanca d'un pas presque décidé dans les débrits de roches, suivie de prés par l'armure noire. Arthuria se releva, et suivit le mouvement d'une foulée souple.
L'interieur de la caverne était éclairé par une lueur dorée diffuse, qui se reflétait sur les monceaux d'or et de bijous qui s'y entassaient. La magie de l'endroit saturait les faibles sens de la magiciennes, mais de toute facon, son attention s'était focalisée sur les deux corps au sol.
Firmin se tenait le ventre, transpercé par une longue lame argentée. Il était affalé contre le corps bleu-blanc de la guivre, le sang coulant des blessures de la créatures cristalisant sur ses écailles.
A ses coté, le barbare n'était plus qu'une bouillie d'os, de chair et de sang a forme vaguement humanoide. De son beau visage viril on ne voyait que des hématomes, et le nez brisé.
Deja la montagnarde avait dégainé son parchemin de revigoration, se placant au dessus des deux blessé, leur insuflant la vie avec toute sa force. Elle plongea sa lame d'Océania dans la flaque de sang qui se déployait autour de l'homme, drainant de l'energie du liquide avant qu'il ne périclite, pour le reinjecter dans son systeme sous forme d'une vie nouvelle.
Elle dégagea l'épée de la blessure de Firmin. La blessure était propre et nette, mais elle sentait que quelque chose n'allait pas, mais elle n'avait pas le temps de s'occuper de lui: le coeur du barbare venait de lacher.
Elle plaquea ses deux mains contre l'organe cardiaque tentant de lui insufler la vigueur qui lui manquait, mais trop de sang jaillissait par les veines et arteres tranchées, par les organes détruits, par les os brisés.
Plusieurs minutes elle lutta, affrontant la mort dans un duel silencieux, qui avait pour champ de bataille le corps brisés et gisant du barbare au regard de feu.
Finalement, elle fut récompensée par une serie de battements, irréguliers, faible, mais perceptible, et envoyant aux orga



=== D'un conclave et d'une guerre ===
=== D'un conclave et d'une guerre ===
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<références>
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[[Catégorie : Personnages]]
[[Catégorie : Personnages d'Ildriss]]
[[Catégorie: Personnages ]]
[[Catégorie : Humains]]
[[Catégorie: Personnages d'Ildriss ]]

Dernière version du 31 décembre 2017 à 11:47

Arthuria est née dans une chaine de montagne proche du mont Olympe, sur le plan d'Ildriss. Fille roturière et orpheline, elle dut a sa seule opiniâtreté et a son talent ses apprentissages de forgeronne, de guerrière, de magicienne, de Forgemage, puis de mage fondamentaliste. Elle avait seulement 14 ans lorsque elle forgea dans l'acier et l'or les plus pur son premier artefact, Océania, une lame changeant la matière (l'eau, ou de façon encore plus efficace, le sang) en magie. Elle est aujourd'hui a la recherche de la vérité derrière la magie, après de nombreux vagabondages et errances.

Biographie

D'un accomplissement de Jeunesse

Arthuria vit le jour dans un petit village haut dans les montagnes proches du mont Olympes, dans le froids glacial des cimes, qui forgea sa détermination dans le feu du besoin, et de la survie.
Seule, inutile, elle n'était qu'une bouche de plus a nourrir, et elle se mit dés son plus jeune age a chercher a gagner son pain, et peut-être aussi sa place.
Elle travailla a la forge, s’imprégnant du savoir faire du Maitre par osmose, et découvrant son premier mot d’âme. Connaissance.
Lorsque ses huit ans sonnaient, elle avait déjà dépassé le maitre, et ses œuvres n'avaient rien a envier a celle de la plupart des maitre forgerons.
Elle cherchait toujours plus de savoir, cherchant toujours plus loin, utilisant tout l'argent qu'elle gagnait pour acheter chaque livre qu'elle pouvait trouver, en commandant a des marchands itinérants.
C'est ainsi qu'elle découvrit la magie de la forge. L'art de mêler bien au delà de la simple forme la magie qui courrait les montagnes, et le monde, et ses œuvres de métal.
Ce fut le jour de l'anniversaire de ses 14 ans, le jour de sa majorité, qu'elle partit avec pour seuls bagages ses outils, des provisions, et le métal le plus pur qu'elle avait pu acheter. Elle passa plus de trois mois a fabriquer une forge loin de tout, dans un cœur de magie tellurique, et a préparer l'endroit pour en récolter l'énergie.
Enfin, elle forgea trois jours et quatre nuits, sans s’arrêter, pétrissant la magie et le métal en un ensemble cohérent, naissant de la fusion d'une puissance tellurique incommensurable, de la formidable magie de la jeune fille s'éveillant enfin, et de métal. Elle raconta qu'elle ne savait pas elle même comment elle avait réussit un tel sort. Elle se référas a la grande prophétie des forgerons, voulant qu'un maitre ne forgeait qu'une seule œuvre exceptionnelle, bien au dessus de ses autres réalisations.
L'objet qui reposait sur le sol lorsque les flammes de la conscience et de la forge s’éreintent enfin était une lame bâtarde de 1M25, d'un acier doré et aux runes argentées sur lesquelles dansaient de doux reflets irisés. Océania. La lame capable de drainer la magie de l'eau, forgée prés de l'une des plus hautes montagnes du monde.
A son retour au village, Arthuria mis presque 6 mois a récupérer assez de force pour reprendre son travail a la forge, mais les flammes qui lui avaient insufflé sa détermination s'étaient éteintes, comme ayant servie a alimenter le brasier qui avait donné vie a la lame d'or.
Elle ne mangeait plus grand chose, avait perdu toute motivation, ne cherchait plus la perfection, et même sa soif de connaissance semblait s’être assouvie. Elle se sentait vide. Morte.

De l'histoire d'une guivre, d'un trésors, et d'une divinité

Lorsque un groupe d'aventuriers fous parvinrent au village, cherchant un guide, elle pensa que l'heure était venu d'en finir. Ils voulaient escalader le mont Olympe? Elle leur servirait de guide, et mourrait avec eux. Dévius, Firmin, Mais une braise se ralluma. Qu'y avait il en haut de la montagne? Le vent hurlait sur les pics gelés de la chaine. L'escalade était difficile. Chaque prise lançait une nouvelle douleur le long de ses muscles courbatus. Le froids mordait a travers ses vêtements, pourtant épais, et son armure qui l'alourdissait plus qu'autre chose. Elle l'avait fait aussi légère qu'elle avait pu, mais la tout de suite, elle semblait peser une tonne. A coté d'elle, la jeune prêtresse dont elle n'avait pas bien saisit le nom gravissait bien plus aisément la parois, sans paraitre incommodé par la fine pellicule de givre qui se formait sur sa peau blanche et ses cheveux paille. Une main secourable se tendit vers Arthuria, qui la saisit laissant le bras musclé et viril la hisser en haut de la corniche. Le beau barbare la regardait en souriant plus ou moins. Elle rougit un peu en détournant le regard de son regard puissant et intense, et trouva une contenance en vérifiant les sangles de son armure. L'instant d’après le parangon de virilité avait détourné son attention vers la jolie prêtresse en la hissant a son tour. Le Draken, Firmin a coté d'eux s'étirait rapidement, dans son dos une longue lame qui pulsait d'une magie étrange, alors que l'homme en armure noire, Dévius les observait sans cacher son impatience. L’expédition durait depuis plus d'une semaine déjà, et malgré l'été qui battait encore son plein, le temps n'avait pas été très clément, ralentissent sérieusement leurs pérégrinations. D'une vive imprécation, Dévius les invita a bouger leur derrière, et a avancer. La journée était déjà bien entamée. Le petit groupe repris sa marche, mais la fatigue et le froids ralentissait les mouvements. Quelques heures plus tard, alors qu'ils surplombaient un lacs gelés aux reflet argent et bleutés, le sol fendit sous les pieds du beau barbare. Les yeux paniqués, il tenta de se jeter sur le coté, mais emporté par l'éboulement, il glissait inexorablement. Arthuria se jeta au sol pour l’attraper, mais trop tard. L'homme atterrit une dizaine de metres en dessous, dans une congère prés d'une lac gelé. La neige mole amortit l'impact, et les rochers éviterent le corps par miracle. Aprés une seconde ou deux d'effarement et de terreur, le groupe respira en voyant le barbare se relever douloureusement et leur faire un signe de main rassurant. Mais ils n'étaient pas au bout de ses peines: sous ses pieds, le sol se déroba, et la neige se mis en mouvement. De sous la congere jaillit une guivre d'une dizaine de mètres de long aux dents affutés et au rugissement terrifiant. Ses mouvement rapide projetaient la poudreuse dans un immense nuage blanc, recouvrant l'action. Le petit groupe ne put qu'entrevoir l'incarnation de la puissance virile qui se trouvait sur le dos du monstre tenir bon, accroché aux écailles de la tete de la créature. Les rugissements de rage et de douleur qu'émétaient les deux combatants aiguillonerent Arthuria alors qu'elle descaladait aussi vite qu'elle le pouvait pour se joindre a la mélée. Les autres suivaient quelques metres plus haut. Les impacts de couts résonnaient entre les pics et dans la vallée, chaque rochers, chaque falaise, chaque montagne encourageant les combattants. Le barbare tenait toujours bon, frappant la créature de manière répétée avec son poing. La puissance de chacun de ses coups s'amplifiait chaque seconde. Mais l'immense Guivre de glace frappait de tout coté, la paroie tremblait des impacts de coups, et les prises devenaient traitresses. La guivre hurlait maintenant autant de terreur que de souffrance, frappant de tout coté pour tenter d'écraser ce moucherons qui lui brisait les os un a un, mais le guerrier tenait bon, et ses propres cris de douleurs et de rage en disputaient a la guivre qu'en intensité. Un nouveau choc, puis un autre, puis un autre. Aucun mot ne pouvait décrire la violence inimaginable de ce combat de deux forces de la natures, chacune essayant de briser l'autre avant d’être brisée. Les impacts résonnaient dans la roche, craquelant et fissurant des pans entiers de falaises. CHRAAAC. L'impact de la guivre s'étant jeté contre le mur brisa net le bras libre du Berserk, mais le coup suivant fut donné avec son crane. La guivre plongea soudain dans le lac, dans un effort désespéré pour survivre a cette attaque démentielle. L'eau glacée jaillit de tout coté alors que le petit groupe touchait enfin le sol. L'instant d'avant, la fureur se déchainait. L'instant suivant, un calme étrange s'était abattus sur la vallée. Seuls résidus de la bataille titanesque, les rocs brisés, le sang rouge et bleuté mélangé, et les immenses fissures de la falaise. Le lac lui meme retrouvait son calme, et seulles quelques rides et la glace brisée trahisaient encore la plongée de la guivre L'étendue d'eau n'était pas très profonde et on ne voyait dans ses eaux aucune trace de la créature ou de son passager. "Sous la montagne!" cria Firmin, le premier arrivé prés du lac, désignant une ouverture immergée qui s'enfoncait sous la falaise fissurée. La prêtresse alla se placer devant la roche, alors que Firmin plongeait dans l'eau glacées, ses écailles luisant d'un éclat funeste alors qu'il filait vers l'ouverture a la suite du monstre et du corps brisé de son camarade. Arthuria dégaina sa lame, cherchant des yeux une nouvelles menace. Elle ignorait ce qui allait se passer, mais au moins, elle pourrait aider comme elle pouvait. D'une main, elle verifia la position de ses parchemins, alors qu'elle plantait la lame d'or dans l'eau du lac, drainant de l'energie pour se préparer au combat. Le souffle de l'explosion la projeta au sol. Elle se retourna, et découvrit la falaise éventrée, la pretresse se relevant lentement. L'épuisement se lisait sur ses traits, et sa peau était bleme, mais elle s'avanca d'un pas presque décidé dans les débrits de roches, suivie de prés par l'armure noire. Arthuria se releva, et suivit le mouvement d'une foulée souple. L'interieur de la caverne était éclairé par une lueur dorée diffuse, qui se reflétait sur les monceaux d'or et de bijous qui s'y entassaient. La magie de l'endroit saturait les faibles sens de la magiciennes, mais de toute facon, son attention s'était focalisée sur les deux corps au sol. Firmin se tenait le ventre, transpercé par une longue lame argentée. Il était affalé contre le corps bleu-blanc de la guivre, le sang coulant des blessures de la créatures cristalisant sur ses écailles. A ses coté, le barbare n'était plus qu'une bouillie d'os, de chair et de sang a forme vaguement humanoide. De son beau visage viril on ne voyait que des hématomes, et le nez brisé. Deja la montagnarde avait dégainé son parchemin de revigoration, se placant au dessus des deux blessé, leur insuflant la vie avec toute sa force. Elle plongea sa lame d'Océania dans la flaque de sang qui se déployait autour de l'homme, drainant de l'energie du liquide avant qu'il ne périclite, pour le reinjecter dans son systeme sous forme d'une vie nouvelle. Elle dégagea l'épée de la blessure de Firmin. La blessure était propre et nette, mais elle sentait que quelque chose n'allait pas, mais elle n'avait pas le temps de s'occuper de lui: le coeur du barbare venait de lacher. Elle plaquea ses deux mains contre l'organe cardiaque tentant de lui insufler la vigueur qui lui manquait, mais trop de sang jaillissait par les veines et arteres tranchées, par les organes détruits, par les os brisés. Plusieurs minutes elle lutta, affrontant la mort dans un duel silencieux, qui avait pour champ de bataille le corps brisés et gisant du barbare au regard de feu. Finalement, elle fut récompensée par une serie de battements, irréguliers, faible, mais perceptible, et envoyant aux orga


D'un conclave et d'une guerre

D'une mage et d'une guilde

D'un collège et d'une quête

D'une famille

De nos jours


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